Mercato – Mathilde Mélique, nouvelle Sambrienne !

20 avril 2025

Présentation de notre nouvelle recrue, sur la base arrière.

Bonjour Mathilde ! Heureux de te voir rejoindre le SAHB dès la saison prochaine. Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Bonjour à tous ! C’est un peu un retour aux sources pour moi. Je suis originaire de l’Oise, près de Compiègne, c’est là que j’ai commencé le handball. J’ai ensuite intégré le pôle espoir d’Amiens, puis celui de Tourcoing. J’ai poursuivi mon parcours à Rennes où j’ai fait mes quatre années en centre de formation, avec notamment une montée de N1 en D2F. En parallèle, j’étais en prépa ingénieur à l’INSA de Rennes. Puis direction Bègles pour deux saisons où j’ai été coachée par Julien (notre coach au SAHB) c’est là que j’ai signé mon premier contrat professionnel. J’ai également intégré l’ENSTBB, une école d’ingénieurs spécialisée dans la création de nouveaux traitements pharmaceutiques. Cette saison, j’ai découvert la Ligue Butagaz Énergie avec Mérignac. Et maintenant, cap sur le Nord pour deux ans où je vais continuer à progresser tout en effectuant un Erasmus à Mons, en Belgique !

Tu parlais de Bègles et de Julien Vasseur. Comment s’est passée votre collaboration là-bas ? On sentait une belle connexion sur le terrain.

Complètement. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à jouer sous ses directions. Julien est un passionné, investi à 200 %. Il m’a aidée à tirer le meilleur parti de mon ambidextrie, ce qui a vraiment fait évoluer mon jeu. J’aime sa vision du handball. Grâce à lui, j’ai franchi un cap, ce qui m’a permis d’être sollicitée pour la LBE. Repartir à l’aventure à ses côtés, c’est une vraie motivation !

 Ta première saison en LBE avec Mérignac vient de se terminer. Malgré de belles performances, il vous a manqué un petit quelque chose pour aller chercher plus.

Oui, c’est vrai, mais je n’ai aucun regret. C’est une équipe jeune, pleine de talents, avec un style de jeu dynamique, très typé “Sud”. Je m’y suis bien retrouvée. On avait la capacité de bousculer de grosses équipes mais paradoxalement, on a eu plus de mal à concrétiser face à des adversaires de notre niveau. Parfois, ça s’est joué à peu, comme contre Besançon ou Nice. Contre Sambre-Avesnois, par exemple, on mène une bonne partie du match avant de s’incliner dans le money time. Le public a clairement eu son rôle et j’ai hâte de vivre ces émotions avec lui, parce que ce qu’il donne à domicile comme à l’extérieur, c’est une vraie force.

 Revenons sur ton ambidextrie, un vrai atout dans ton jeu. C’est inné ou tu l’as travaillé ?

C’est clairement génétique ! Dans la vie de tous les jours, je suis gauchère, mais j’écris de la main droite. Et au hand, même plus jeune, je ne savais pas trop avec quelle main jouer. Mes entraîneurs ont vite vu que ça pouvait être un vrai avantage. Julien, lui, en a fait un atout tactique. Mon style de jeu repose principalement sur la percussion et le fait de pouvoir déséquilibrer une défense des deux côtés est un vrai plus. J’ai hâte de pouvoir l’exploiter de nouveau pleinement.

On a désormais deux clubs du Nord en LBE. Tu dirais que c’est une terre de hand ?

C’est difficile à dire, surtout en sortant d’un territoire comme la Gironde, très riche en clubs et en structures. Mais c’est vrai que le Nord a beaucoup évolué depuis mes 17 ans. Je me souviens que mes parents m’emmenaient souvent en région parisienne pour voir de la LBE, notamment à Issy-Paris. Aujourd’hui, voire deux clubs du Nord à ce niveau, c’est une vraie fierté !

 Et comment perçois-tu l’évolution du SAHB ?

 C’est un club que je connais depuis longtemps et quel changement ! Observer des joueuses venues d’ailleurs s’ancrer durablement ici, c’est la preuve d’un vrai projet. Le nouveau sol à Coubertin, l’ambiance portée par le KOP, l’espace VIP… Tout montre que beaucoup de personnes se donnent à fond pour faire avancer le club, avec humilité mais ambition. Le SAHB réalise une belle saison sur tous les plans et j’ai vraiment hâte d’apporter ma pierre à l’édifice. A très bientôt ! EN SAMBRE