Syriane Adon : « Je n’ai rien lâché, j’y ai toujours cru »

2 janvier 2025

Syriane Adon est passée de la N2 à la D1 en deux saisons. Elle s’affirme de plus en plus sur son aile et affiche des progrès fulgurants. Entretien.

Hello Syriane ! Comment juges-tu cette première partie de la saison ?

Écoute c’est plutôt un bilan positif quand on regarde le début de saison. Le petit hic est peut-être la Coupe de France (entretien réalisé juste après le match de Poule contre St-Maur). Nous avons fini avec des blessées donc on a fait au mieux avec les forces que l’on avait.  Je pense que l’on a rempli nos objectifs en gagnant les matchs qu’il fallait (Saint-Amand, à Saint-Maur et face à Mérignac).

Comment appréhendes-tu les matchs de janvier ?

On a eu du temps pour les préparer. Outre janvier, nous allons désormais enchaîner les rencontres et c’est là qu’il faudra être solide. Ce sera de gros matchs mais on a toujours eu du répondant.

Tu as effectué tes premiers pas au très haut niveau.  Comment as-tu vécu cette progression, toi qui connaît le club depuis si longtemps maintenant ?

Je ne vais pas mentir, j’étais un peu stressée. Passer de la N2 il y a deux ans à la LBE, c’est une étape importante. Mais nous nous sommes bien entraînées. Personnellement, je suis très contente de ce que j’ai pu montrer. J’ai progressé sur mes gammes de shoots. Nous avons des ateliers spécifiques et cela m’aide énormément. J’essaie de varier mes choix et cela paye.  

Il y a-t-il eu un match déclic pour toi ?

Le match contre Brest (5 buts). Mais même, depuis le début de la saison, c’est la première fois que j’ai autant de temps de jeu. C’est une fierté.

Rappelle-nous ton parcours.

J’ai commencé en club à Anzin près de Valenciennes. J’ai continué mon parcours à Wallers, avant d’atterrir à Saint-Amand. Cette année-là j’ai fait une année de pôle où je n’ai pas été gardée. J’ai atterri à Aulnoye-Aymeries au sein de la section sport étude. J’en suis donc à ma sixième année ici. C’est vraiment mon club de cœur qui ne m’a pas lâché quand je suis arrivée. Même si j’avais quitté le pôle, on m’a aidée à évoluer. On m’a fait comprendre que j’avais du potentiel et franchement j’ai repris confiance. Tout ça pour dire que même si tu quittes le pôle, rien n’est fini pour toi surtout quand tu peux compter sur des bons coachs qui sont derrière toi et qui te soutiennent. Tous les chemins mènent au plus haut niveau.

Justement, quand tu vois les jeunes qui poussent au club, tu as un message à leur faire passer ?

Continuer de croire en vous. Quoiqu’il arrive. Il peut vous arriver une blessure ou un accident. Avoir un club à ce niveau-là, c’est du pain béni. J’imagine tellement qu’elles rêvent d’arriver à ce niveau-là.  J’espère leur donner l’envie de réussir.

Quelles sont tes joueuses modèles toi ?

Forcément c’est Chloé Valentini, meilleure ailière du monde. Je vais l’affronter prochainement et je vais continuer d’apprendre.  Je n’ai jamais eu l’occasion de la voir donc ce sera un beau duel !