La jeune pivot arrive en provenance de Plan-de-Cuques.

Bonjour Maëlys, bienvenue au SAHB ! Peux-tu nous parler de ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?

Très heureuse de vous rejoindre. J’ai commencé le handball dès l’âge de 13 ans. Je suis d’Ivry-sur-Seine, où se trouve un grand club de handball, donc toute la ville était derrière l’équipe. Je me suis essayée à la danse, mais on pratiquait le handball au collège. J’ai passé toutes les étapes au Comité Départemental, sélection régionale. De Ivry je suis passée à Fontainebleau puis le Pôle Espoir de Châtenay-Malabry. Je pouvais partir dans un Centre de Formation mais j’ai décidé de jouer en D2F à la Stella St-Maur. Ma progression s’est poursuivie du côté de Saint-Amand, où je suis restée deux saisons, d’abord en première division puis en D2F. On m’a proposé de rejoindre le club de Plan de Cuques : malheureusement, au bout du quatrième match de LBE, je me blesse gravement aux ligaments croisés. Je n’ai pas pu profiter de cette expérience.

Tu évolues au poste de pivot. Tu as rapidement progressé, au point d’arriver en équipe de France jeune avec une certaine Pauletta Foppa. Comment te décris-tu dans le jeu ?

C’est un poste très particulier. Je me décris comme combative, déterminée, et je mets de l’agressivité en défense. Il faut se rendre disponible pour les autres et être prête en attaque. La combativité, c’est essentiel.

Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Alors oui je reviens d’une grave blessure, il y a quelques complications. Ce fut long, difficile. Mais bon, actuellement je me sens bien. J’ai bossé, j’ai passé outre cette blessure et j’espère que la saison prochaine cela va porter ses fruits. Je suis prête à retrouver la compétition, à me fixer de nouveaux objectifs. Mes rêves ne se sont pas éteints après cette blessure. L’opportunité de porter le maillot de Sambre-Avesnois est une chance et je compte bien la saisir.

Que gardes-tu de cette expérience ?

Ce n’était pas simple à vivre, c’est certain. Mais justement : on apprend énormément sur soi. Il ne faut pas lâcher et se dire que rien n’est acquis. Il faut toujours se battre pour avoir ce que l’on veut.

“Le plaisir de jouer”

Que connais-tu du SAHB ? Nous avons pu t’apercevoir à Lempereur lors du derby remporté à aller (25-22) et perdu au retour (26-19) lors de la saison 2021-2022.

Je ne connais pas grand-chose mais je sais que c’est l’un des plus grands clubs féminins de la Région. Le projet est d’atteindre l’Élite du handball féminin français. De mon côté, je souhaite rebondir dans un club ambitieux. Les valeurs du club c’est de se battre sur chaque ballon : j’ai eu l’occasion de croiser des joueuses à mon poste, comme Sabrina Abdellahi, qui ne lâche rien. Quand elles jouaient en équipe, ce n’était pas facile de les battre.

Quelles sont tes ambitions ?

Je veux reprendre le plaisir de jouer. Cette opportunité que j’ai, je vais la saisir. Un nouveau cadre, s’épanouir dans mon sport, c’est l’objectif. On verra bien où cela pourra nous mener.

Julien Vasseur sera le nouvel entraîneur.

Je le connais bien, il dirigeait l’équipe réserve de Saint-Amand et il avait pris l’équipe première en fin de saison en LBE, fin 2021. On s’est connu à ce moment-là. J’ai appris sa manière de nous coacher. Il sait ce que je vaux et il a voulu travailler avec moi. C’était réciproque.

Tu serais prête à rejoindre la sélection et disputer la CAN 2024 ?

Oui, tout à fait. Je suis prête à jouer pour le Congo en sélection pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Ce serait une expérience en plus à vivre !

Un mot sur les supporters du sahb ?

Que dire sur eux ? Ils sont incroyables. J’ai eu l’occasion de jouer contre le SAHB, ils sont toujours derrière leur équipe, ça fait vraiment plaisir de voir ça. J’ai hâte de découvrir cette ambiance.

Merci Maëlys, à très vite du coup.

Oui ! À très vite !