Mercato – Kimberley Rutil, nouvelle Sambrienne !

12 avril 2024

L’arrière internationale Congolaise, qui évoluait depuis 4 saisons à St-Maur, pose ses valises en Sambre-Avesnois.

Bonjour Kimberley, bienvenue dans le Nord !

Salut tout le monde, je suis super contente. C’est un club que je connais depuis très longtemps. Déjà en N1, avec Saint-Michel, j’ai eu l’occasion de jouer plusieurs fois contre le SAHB. Ces dernières semaines, les contacts avec les dirigeants et le reste du club se sont très bien passés. C’est vrai qu’en 2020, quand Clément Petit est arrivé au club, de premiers contacts ont eu lieu mais cela ne s’était pas fait. Là, c’est la bonne année !

Que connais-tu du SAHB ?

Il y a une vraie ferveur. À chaque fois que je venais affronter l’équipe, je savais que si on voulait gagner, il fallait se démener. Que ce soit avec Saint-Michel ou St-Maur, il y a toujours eu des matchs compliqués, serrés.

Pourquoi as-tu choisi le handball ?

J’ai fait plein de sport avant le hand, que j’ai commencé à 14 ans. J’ai eu l’occasion de faire de l’athlétisme, du badminton. Mais au collège, c’est là que mon histoire avec le handball a débuté. J’avais de bonnes capacités et j’étais gauchère, grâce à de bons coachs et j’ai vite progressé. Je suis entrée dans la sélection 91, au pôle de Châtenay-Malabry durant trois ans. En sortant de là, j’ai voulu quand même faire des études mais on m’a bien fait comprendre, que si je faisais des études, je ne pouvais faire du haut niveau. Je voulais étudier dans le médical, ce que j’ai choisi au final. Je suis partie en N1 à Saint-Michel tout en passant ma première année de médecine. En 2020, Saint-Maur et Sambre-Avesnois me contactent pour devenir pro. J’ai choisi Saint-Maur puisque je venais de finir mes études et je voulais continuer de travailler dans les hôpitaux d’Ile-de-France. J’étais encore incertaine par rapport au haut-niveau et je voulais rester proche de ma famille pour commencer. Je suis restée quatre ans à Saint-Maur et j’aime bien être professionnelle de handball.

Tu as obtenu ton diplôme de Sage-Femme : tu arrives à conjuguer les deux ?

En Division 2, ça allait. On avait rarement des matchs en semaine. Cette année en Division 1, je galère un peu. Je privilégie mon repos. Les gardes durent 12h. C’est un gros rythme. Quand c’est les vacances je travaille beaucoup à l’hôpital. En Sambre-Avesnois, on m’a indiqué qu’il y avait un désert médical, que nous allions chercher du personnel dans les cabinets, ou dans le libéral. Je vais me renseigner une fois en arrivant. A l’hôpital ou en libéral, on verra.

Tu joues cette saison en LFH : quels ont été les ingrédients pour bien figurer dans ce championnat ?

Il faut bien renforcer l’équipe. Ce qui est super important ce sont des séances de handball bien complète et une préparation estivale exigeante. A Saint-Maur, on a mis du temps à se mettre dans le bain. On a fait une superbe saison en D2F et c’est difficile d’arriver en D1 en se disant, que l’on a tout à faire. Enchaîner les défaites, ce n’était pas du tout évident même si ça va mieux depuis début 2024. La moindre erreur en D1 elle est payée cash. Enfin, la récupération est très importante et elle doit être organisée.

Julien Vasseur sera à la tête de l’équipe. Sa philosophie de jeu te plait ?

Oui, beaucoup. Nous échangions déjà auparavant. Je n’ai pas fait de centre de formation donc les savoir-faire individuels ce n’est pas quelque chose que j’ai beaucoup travaillé. J’ai encore une belle marge de progression et c’est important d’avoir un coach qui pense à l’aspect collectif mais aussi individuel des joueuses.

Tu vas arriver dans le Nord.

Écoute je connais bien le Nord : la famille du côté de ma mère est de Béthune. J’en ai passé des étés dans la Région. Je sais qu’il faut se trouver des occupations, que c’est très sympa. On s’y fait de toute façon. La famille viendra aux matchs c’est sûr !

A côté de cela, tu as plusieurs sélections avec le Congo. Avec la perspective de la CAN en novembre-décembre 2024 ?

L’année dernière on a fait une bonne performance en finissant avec une médaille. Sur le papier on a une très belle équipe. Quand il y a des résultats comme cela, c’est gratifiant.

Le handball africain est en train d’exploser au niveau international.

Oui je suis d’accord. Il y a de sacrées sélections qui s’élèvent et se font connaître aux yeux du monde.

  • Kimberley Rutil
  • Poste : Arrière
  • 50 matchs de Division 2 – 115 buts*
  • 20 matchs de Ligue Butagaz Énergie – 37 buts (en cours)*

*statistiques Handzone.net