D2F – Dounia Abdourahim : “Un double projet sportif et de reconversion !”

7 avril 2023

Le Sambre-Avesnois Handball accueillera jusqu’en 2025 la polyvalente Dounia Abdourahim sur la base arrière. Rencontre avec une joueuse emblématique du championnat de France.

Dounia, après 11 années passées à Toulon puis une à Siofok en Hongrie, tu reviens en France, au Sambre-Avesnois. Peux-tu présenter un peu ton parcours ?

Bonjour tout le monde ! Oui vous entendrez mon accent du sud prochainement. J’ai grandi du côté d’Orange avant de faire mon sport étude à Marseille. J’ai évolué dans pas mal de clubs du Vaucluse, avant de prendre la direction de Metz et d’arriver enfin, à Toulon en 2011.

Là, une grande histoire commence avec le TVH ?

Oui tout à fait. C’était un club familial où il y avait tout pour réussir. J’ai vécu de grands moments avec Toulon avec cette Coupe de France remportée en 2012. Je vais y signer pro en 2014 et continuer à gravir les échelons. J’ai goûté aux joies des sélections en équipe de France (4, pour 7 buts).

Pourquoi avoir tenté d’aller à Siofok en Hongrie ?

J’ai toujours souhaité vivre une expérience à l’étranger. C’était une belle opportunité.L’expérience fut incroyable. Les infrastructures sont absolument folles, le championnat est dense et physique. Il y a beaucoup de qualité en attaque avec forcément des équipes hors normes comme Györ ou Ferencvaros.  Je voulais revenir en France. J’ai eu un entretien avec Clément Petit, qui m’a exposé sa vision des choses. Le contact est très bien passé entre nous. On sent que c’est un passionné du handball. Je connais bien Sabrina (Abdellahi) avec qui j’ai été vice-championne du Monde avec la France en U20 en 2012.

Ton poste ?

Je peux jouer sur toute la base arrière, je suis assez polyvalente. En défense je ne lâche rien et j’apporte ce supplément d’âme !

Depuis peu, tu es devenue internationale sénégalais. Comment cela s’est passé ?

C’était une belle opportunité. Je me suis rendue sur un stage et j’ai tout de suite accroché avec l’équipe. Malheureusement je me suis blessée avant la CAN 2022. C’est une superbe expérience de vivre cela avec les filles et notamment Hawa (avec qui elle évoluait à Toulon puis Sofiok).

On sent d’ailleurs que l’Afrique en handball prend une autre dimension. Il n’y a plus qu’une seule nation phare aujourd’hui ?

Oui, tout s’accélère, je suis d’accord. Le Sénégal a d’ailleurs une belle génération !

Quelles sont tes ambitions avec le Sambre-Avesnois Handball ?

Je suis à un moment de ma carrière où je me dis : qu’est-ce que je veux, aujourd’hui. C’est ce que m’a offert le SAHB : un bon projet sportif et un autre de reconversion professionnelle. Un grand merci au club de me proposer ces deux objectifs ! J’ai hâte de porter les couleurs du club, d’apporter mon expérience et mettre mes qualités au service du collectif ! Et puis, une partie de ma famille est originaire d’Arras, pas loin de chez vous.

Tu prépares aussi, une reconversion professionnelle ?

C’est tout à fait ça, dans les ressources humaines. C’est important dans une carrière d’anticiper tout cela.